Tout comprendre sur l’arrêté tertiaire II dît « Méthode » du Décret Tertiaire
Avec la parution de l’arrêté le 3 mai 2020. Place au décryptage du Décret Tertiaire
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Décret Tertiaire : un pas en avant vers la sobriété
Le dispositif éco-énergie tertiaire, nouvelle appellation du décret Tertiaire, est une obligation réglementaire engageant les acteurs du secteur tertiaire vers la sobriété énergétique des bâtiments.
Entré en vigueur en juillet 2019, il précise les conditions d’application de la loi ELAN relative à la réduction des consommations énergétiques dans les bâtiments.
Qui sont les bâtiments concernés, appelés « assujettis » ? Le décret impose aux propriétaires et locataires de bâtiments tertiaires (bureaux, locaux administratifs, établissements de santé …) de plus de 1 000 m2 de réduire leurs consommations énergétiques. Le premier objectif fixé par la réglementation est de réduire les consommations tertiaires de 40% d’ici à 2030.
Si le texte de loi prévoit des objectifs de résultats, il n’impose en revanche aucune modalité technique pour les atteindre.
Décret BACS : l’obligation de piloter l’énergie dans ses bâtiments
Le décret Building Automation and Control Systems dit « décret BACS » est une transposition, dans la loi française, de la directive européenne relative à la Performance Énergétique des Bâtiments. Complémentaire au décret Tertiaire il s’inscrit dans la même volonté de mettre en place des actions de réduction des consommations énergétiques.
En effet, il impose aux maîtres d’ouvrage de bâtiments tertiaires de s’équiper d’un système d’automatisation et de contrôle des équipements. Obligation donc de moyen cette fois, il offre de fait une solution efficace pour répondre aux objectifs du décret Tertiaire.
Les obligés sont l’ensemble des bailleurs d’un bâtiment tertiaire, neuf ou existant, dont la puissance nominale de l’équipement CVC (chauffage, ventilation, climatisation) est supérieure à 290 kW. Les obligations sont applicables immédiatement pour les bâtiments dont le permis de construire est ultérieur à la publication du décret et à mettre en place d’ici le 1er janvier 2025 pour les autres.
Traditionnellement les équipements de CVC représentent 50% des consommations énergétiques des bâtiments. Une part conséquente qu’il est possible de réduire grâce à une meilleure régulation des équipements, en optant pour des systèmes de Gestion Technique des Bâtiments de nouvelle génération.
Exemple : réduire de 1 degré le chauffage dans un bâtiment représente une économie de 7% selon l’ADEME.
Les propriétaires de bâtiments de plus de 1000m2 dans lesquels sont exercés une activité à usage tertiaire
60% d’économies d’énergie d’ici 2050
-40% d’ici 2030
-50% d’ici 2040
-60% d’ici 2050
Les bâtiments tertiaires, dont les équipements de CVC ont une puissance nominale supérieure à 290 kW.
Suivre, piloter et ajuster en temps-réel les consommations énergétiques des équipements
Le système d’automatisation et de contrôle doit être mise en place au 1er janvier 2025 au plus tard
Le décret BACS impacte logiquement moins de bâtiments que le décret Tertiaire (qui lui concerne environ 70% du parc tertiaire selon l’ADEME). Il n’en reste, pas moins important puisqu’il offre la possibilité de mettre en place des actions d’amélioration en matière d’efficacité énergétique :
Pour conclure :
Ces deux textes constituent ainsi deux outils importants pour accélérer la transition énergétique des bâtiments, mesurer, contrôler et réduire les consommations énergétiques émises. Ils amènent également tous deux des solutions de gestion et de supervision des postes de consommations énergétiques sur le marché du bâtiment tertiaire. En effet, pour répondre aux obligations des deux décrets, les assujettis devront utiliser des solutions digitales et des équipements IOT (Internet des Objets) de plus en plus performants. Les services d’ingénierie du marché de l’efficacité énergétique ont donc un rôle important à jouer.
Cela n’en est que favorisé par le récent « Plan de sobriété énergétique » adopté par le gouvernement qui impose au secteur public et aux entreprises de réduire leurs consommations d’énergie de 10% en deux ans.
Vous souhaitez vous faire accompagner pour répondre aux décrets BACS ou Tertiaire ?
Avec la parution de l’arrêté le 3 mai 2020. Place au décryptage du Décret Tertiaire
Issu de la loi Elan, le décret tertiaire, ou dispositif éco-énergie tertiaire (DEET) entrée en vigueur en 2019 impose à tous les bâtiments du secteur tertiaire de plus de 1000m² de réaliser des économies significatives à horizon 2050. Une réglementation ambitieuse pour le secteur de l’immobilier qui doit agir dès aujourd’hui pour réduire ses consommations d’énergie !
Les activités tertiaires représentent le secteur économique le plus dynamique de notre pays. Ces activités multiples, dites « de service « , concernent les secteurs public et privé. Ainsi, le parc immobilier tertiaire ne fait que s’agrandir et de nouvelles réglementations sont apparues. Celles-ci visent à réduire la consommation d’énergie des bâtiments à usage tertiaire. Pour réussir ce projet découvrez les conseils d’advizeo.
La première échéance déclarative du dispositif éco-énergie tertiaire, le 30 septembre 2022, marque le démarrage d’une nouvelle approche de la performance énergétique pour les entreprises et collectivités assujetties.
Aujourd’hui réduire sa consommation énergétique est un enjeu environnemental d’importance. Les objectifs du décret tertiaire visent justement à faire baisser la consommation d’énergie des bureaux et des locaux assujettis.
La loi dite « DADDUE » (Dispositions d’Adaptation au Droit de l’Union Européenne) impose à toutes les entreprises des secteurs industriel et tertiaire la réalisation d’un audit énergétique de leurs bâtiments et installations techniques tous les 4 ans. Le dernier audit obligatoire date de 2015, 4 ans se sont écoulés, certaines entreprises se doivent donc de réaliser à nouveau cet audit.