La volonté de sobriété se mêle à la crise énergétique en France et en Europe, cela pousse les entreprises et collectivités à agir pour améliorer la performance énergétique de leurs bâtiments, adopter un comportement moins consommateur et s’adapter aux réglementations. Leur objectif principal étant de réaliser des économies d’énergies significatives.
Or, une des principales contraintes à laquelle les entreprises sont confrontées est justement le calcul des économies d’énergie qu’elles réalisent car elles sont difficilement mesurables et représentent « une absence d’énergie consommée ». Pour calculer les économies d’énergie il est possible de comparer la consommation avant et après la mise en place d’Actions d’Amélioration de la Performance Énergétique (AAPE). C’est le principe de la méthode de calcul la plus utilisée au monde : l’IPMVP ou Protocole International de Mesure et de Vérification de la Performance (International performance measurement and verification protocol en anglais).
Établie par l’Efficiency Valuation Organization (EVO), cette méthode constitue un protocole de référence pour tous les projets portant sur l’efficacité énergétique.
L’IPMVP propose 4 façons différentes (A, B, C et D) de concevoir et mettre en place un Plan de Mesure et vérification (M&V). Ces options sont toutes liées aux périmètres de mesure.
Le périmètre mesuré ne va concerner qu’une partie du site sur laquelle une action d’amélioration a été réalisée. Ces deux méthodes sont sensiblement les mêmes, elles diffèrent uniquement dans leur niveau d’intégration du nombre de paramètres à prendre en compte dans le calcul.
les calculs ne prennent en compte que les paramètres directement affectés par l’AAPE. L’option A impose la mesure de paramètres clés et tolère l’estimation des autres paramètres comme les variables caractérisant l’usage (heures de fonctionnement ou données météorologiques types par exemple).
ici tous les paramètres doivent être mesurés, ce qui ne laisse place à aucune estimation. La méthode est ainsi plus précise mais également plus coûteuse.
Cette méthode est la plus utilisée dans le bâtiment, y compris chez advizeo. Le périmètre de mesure prend en compte cette fois la totalité ou une grande partie du site. La méthode permet ainsi de déterminer globalement les économies d’énergie générées par une ou plusieurs AAPE. L’option C est privilégiée lorsque les économies espérées sont grandes.
La dernière option de l’IPMVP implique l’utilisation d’un programme de simulation énergétique pour prévoir la consommation d’énergie d’un site et donc les gains de performance énergétique potentiels. Cette méthode est utilisée lorsque le bâtiment ne dispose pas de suffisamment de données pour obtenir une base de référence (bâtiment neuf ou rénovation lourde).
Comment faire le choix entre les options A, B ou C ?
Avant de faire un choix il faut se poser quelques questions :
Pour résumer, si vous souhaitez mesurer la performance d’une seule action, une option d’isolement est à privilégier (A ou B) dépendant du niveau de précision que vous souhaitez obtenir. Au contraire, si vous souhaitez connaître l’évolution de la performance énergétique de votre site, l’option C est à retenir.
Pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, la France a mis en place en 2009 la « loi Grenelle » appelée également « Grenelle 1 ». Cette loi trace de grands axes environnementaux dont les objectifs, ambitieux, sont de réduire par 4 les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Le Contrat de Performance Énergétique fait partie des outils solutionnant l’atteinte des objectifs. Décryptage.
La transition énergétique des bâtiments est un enjeu majeur pour les prochaines décennies. Une grande part des bâtiments concernés sont les logements, mais aussi les bâtiments du secteur tertiaire. Découvrez les conseils d’advizeo.
Vous êtes concerné par le dispositif Éco-énergie et vous devez donc diminuer la consommation d’énergie tertiaire de votre entreprise. Vous vous demandez comment mettre en œuvre votre plan de sobriété énergétique.
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Que ce soit à l’échelle d’une région, d’un département ou d’une commune, une collectivité territoriale se doit de maîtriser ses consommations énergétiques, pour des raisons écologiques et financières. Pourtant, depuis de nombreuses années déjà, du fait de la diversité des typologies de bâtiments, du manque de moyens humains et financiers, les collectivités sont « en retard » ….
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