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La CSRD reporting (Corporate Sustainability Reporting Directive) marque un tournant majeur pour les entreprises opérant en Europe, y compris en Belgique. Cette directive européenne, adoptée par la Commission européenne et le Conseil, vise à renforcer la transparence et la fiabilité des informations publiées en matière de durabilité. Son objectif : faire du reporting extra-financier un outil stratégique pour la transition vers une économie plus durable et responsable.

Qu’est-ce que la CSRD reporting ?

Entrée progressivement en vigueur, la sustainability reporting directive remplace la NFRD (Non-Financial Reporting Directive) et élargit considérablement son champ d’application. Désormais, la CSRD concerne non seulement les grandes entreprises, mais aussi certaines PME cotées et les filiales de groupes étrangers actifs sur le marché européen.

La directive impose aux sociétés de publier des rapports de durabilité détaillés et harmonisés, en suivant les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards). Ces standards définissent la manière dont les organisations doivent présenter leurs informations en matière de durabilité, afin de garantir une qualité et une comparabilité améliorée entre entreprises et secteurs.

Champ d’application et calendrier d’entrée en vigueur

La mise en œuvre du CSRD reporting se fera en plusieurs étapes, selon la taille et le profil des entreprises :

  • Exercice 2024 : entreprises déjà soumises à la NFRD (premier bilan publié en 2025) ;

  • Exercice 2025 : grandes entreprises dépassant 250 salariés, 40 millions d’euros de chiffre d’affaires ou 20 millions d’euros de total de bilan ;

  • Exercice 2026 : PME cotées sur les marchés européens ;

  • Exercice 2028 : filiales de groupes extra-UE dont les activités en Europe sont supérieures à certains seuils définis par la directive.

Ce calendrier progressif permet aux organisations d’adapter leurs processus internes, de former leurs équipes et de préparer la collecte des informations requises.

Les principes clés : transparence et double matérialité

Le CSRD reporting introduit la notion de double matérialité, concept essentiel qui redéfinit la manière dont les entreprises doivent analyser leurs impacts. Concrètement, elles doivent rendre compte à la fois :

  1. De l’influence de leurs activités sur l’environnement, la société et la biodiversité ;

  2. Des conséquences des enjeux de durabilité sur leur situation financier et leur stratégie.

Cette approche permet une vision complète des risques et des actions à mener pour assurer la résilience à long terme de l’entreprise. Elle renforce la cohérence entre RSE, reporting financier et décisions stratégiques.

Les exigences de la directive CSRD

La directive renforçant les obligations de transparence impose la publication d’informations en matière de durabilité standardisées, couvrant :

  • Les performances climatiques et les objectifs environnementaux (énergie, biodiversité, émissions, maîtrise d’énergie) ;

  • Les politiques sociales (conditions de travail, salariés, diversité, inclusion) ;

  • La gouvernance (éthique, lutte contre la corruption, transparence de la chaîne de valeur).

Ces informations devront être auditées pour garantir leur fiabilité. Les IRO (Investor Relations Officers), les responsables RSE et les directions financières jouent un rôle déterminant pour assurer la cohérence des données publiées.

Les exigences s’appliquent également à la présentation : les rapports devront être intégrés dans les bilans annuels et suivront les critères définis par les normes ESRS. Les entreprises devront démontrer comment leurs activités contribuent à la neutralité carbone, à la réduction des impacts environnementaux et à la création de valeur durable pour leurs parties prenantes.

Un outil stratégique pour les entreprises belges

Pour les entreprises belges, la CSRD reporting représente une opportunité d’aligner leur stratégie avec les ambitions européennes et de renforcer leur position sur le marché. En structurant la communication extra-financière, elle permet de mieux évaluer les risques, de prioriser les actions, et de démontrer la conformité aux propositions de la directive européenne.

La directive vise à rendre la durabilité mesurable, comparable et obligatoire dans tous les secteurs. Elle permet d’identifier les performances en termes d’environnement, de climat, de biodiversité et d’impact social.

Les entreprises devront adopter une approche plus intégrée du reporting, associant les départements finance, juridique, RH et communication. Cela permettra de renforcer la fiabilité des informations publiées et d’assurer une gouvernance plus solide.

Vers un reporting plus fiable et auditable

L’un des apports majeurs du CSRD reporting est l’obligation d’audit des informations extra-financières. Chaque rapport de durabilité devra être vérifié par un auditeur externe, garantissant la fiabilité des informations et la comparabilité entre organisations.

Cette évolution rapproche le reporting de la rigueur du reporting financier classique. Elle introduit aussi la nécessité pour les entreprises d’adopter une manière de travailler plus structurée, soutenue par des systèmes de données robustes et des outils de pilotage adaptés.

En intégrant ces exigences, la directive offre un cadre plus précis pour mesurer les progrès et améliorer la performance globale des entreprises en termes de durabilité.

Ce qu’il faut retenir

La CSRD reporting n’est pas qu’une obligation réglementaire : c’est un levier stratégique. En Belgique comme dans le reste de l’Union européenne, elle redéfinit les pratiques de gouvernance, de durabilité et de transparence.

En publiant des rapports de durabilité plus complets, les entreprises pourront mieux évaluer leurs risques, renforcer la confiance de leurs parties prenantes, et démontrer leur contribution à une économie durable.

Cette directive européenne, véritable évolution du cadre RSE, transforme le reporting extra-financier en un instrument de pilotage global — à la fois financier et environnemental. Elle établit les bases d’une nouvelle ère de transparence, de comparabilité et d’engagement pour toutes les organisations opérant sur le territoire européen.

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Pour plus d’informations sur la réglementation Belge, téléchargez notre guide

Guide pratique Belgique

 

 

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