L’été est très souvent synonyme de consommations énergétiques importantes. Les températures élevées impliquent un usage intensif des systèmes de climatisation ; les factures énergétiques des bâtiments explosent et le bilan carbone aussi. Pour autant, ces surconsommations énergétiques ne sont pas une fatalité. Effectivement, il existe des méthodes qui permettent de facilement réduire les consommations liées à l’utilisation, souvent excessive, de la climatisation.

 

Le free-cooling en est une. Cette méthode de ventilation intensive consiste à refroidir un bâtiment par ventilation en utilisant l’énergie gratuite de l’air extérieur lorsque la température extérieure est inférieure à la température intérieure du bâtiment. Le free-cooling peut être de différentes sortes : mécanique, naturel ou hybride selon que le débit d’air soit généré de façon naturelle ou grâce à un système de traitement d’air adapté.

Le free-cooling naturel

Le free-cooling naturel consiste à opter pour un système de ventilation naturelle pour le déplacement d’air. Cette technique de free-cooling vise à créer naturellement des mouvements d’air pour que l’air extérieur vienne refroidir les locaux. Pour ce faire, les fenêtres doivent être ouvertes afin que l’air frais entre dans le bâtiment. L’air intérieur quant à lui est rejeté grâce à un système de tirage par cheminée verticale. Ceci permet par conséquent de limiter l’usage de la climatisation dans les bâtiments.

Le prérequis indispensable au free-cooling est l’implication des occupants des bâtiments. En effet, une telle méthode ne peut être mise en place que lorsque les fenêtres restent ouvertes (notamment en période nocturne). C’est pourquoi il existe aujourd’hui des systèmes d’ouverture automatisée des fenêtres.

L’air intérieur peut également directement être rejeté par les fenêtres opposées à celles par lesquelles l’air neuf entre dans le bâtiment. On parle alors de tirage par ventilation transversale d’une fenêtre à l’autre, l’air se déplaçant grâce aux pressions exercées par le vent. Cependant, cela peut créer des courants d’air inconfortables, c’est pourquoi cette technique est davantage utilisée en période nocturne.

 

Le free-cooling mécanique

Le free-cooling peut également être d’ordre mécanique, ce qui consiste à mettre en place et/ou réguler des installations adaptées à cette pratique. Effectivement, un système de régulation des centrales de traitement d’air peut assurer la gestion automatique du free-cooling ; ce qui permet ainsi de réduire plus facilement la température de l’air intérieur en été.

En effet, l’air entre à travers les centrales de traitement d’air (CTA) ou rooftops grâce au système de ventilation qui force lui-même le mouvement de l’air. Ainsi, les CTA permettent d’augmenter le volume d’air entrant dans le bâtiment, ce qui accroît l’intérêt même du free-cooling. De plus, certaines centrales de traitement d’air disposent dans leur système de régulation d’un mode “free-cooling” tandis que d’autres nécessitent une régulation préalable des consignes de température.

Le free-cooling mécanique est un atout considérable en été puisqu’il permet de réduire de façon automatique et à moindre coût la température de l’air dans les bâtiments et ainsi garantir un confort ambiant continu pour les occupants malgré les fortes températures extérieures.

Cette méthode reste cependant peu utilisée par les exploitants des bâtiments ; ce qui limite de fait son intérêt et implique un usage souvent trop important des systèmes de climatisation. Pour autant, il existe des solutions intelligentes qui permettent de réaliser jusqu’à 25% d’économies d’énergie grâce aux préconisations personnalisées d’énergéticiens expérimentés. Effectivement, après un audit énergétique, un plan d’action est mis en place pour accompagner les exploitants dans la réalisation d’économies d’énergie et le maintien d’un confort ambiant ; notamment grâce à l’application des méthodes de free-cooling en été.

 

Les avantages du free-cooling

  1. Des économies d’énergie significatives :
    Le free-cooling réduit le recours aux systèmes de climatisation mécanique, qui consomment beaucoup d’électricité.
  2. Un impact environnemental réduit :
    En utilisant une ressource naturelle gratuite – l’air ou l’eau extérieure – cette solution diminue les émissions de gaz à effet de serre liées à la production d’énergie.
  3. Un investissement rentable :
    Si l’installation initiale peut représenter un coût, le retour sur investissement est rapide grâce aux économies sur les factures énergétiques. De plus, les dispositifs de free-cooling nécessitent peu de maintenance.
  4. Un confort thermique amélioré :
    Dans les bâtiments, le free-cooling assure une ventilation constante et un renouvellement de l’air, favorisant un environnement intérieur sain.

 

Les limites à considérer

Malgré ses nombreux avantages, le free-cooling présente certaines limites :

  • Dépendance aux conditions climatiques : Cette solution est optimale dans des régions où les températures extérieures sont suffisamment basses une grande partie de l’année.
  • Adaptation des systèmes : La mise en œuvre du free-cooling nécessite parfois des modifications des installations existantes, comme l’ajout d’échangeurs thermiques ou de systèmes de filtration d’air.

Dans un contexte où l’efficacité énergétique est une priorité, le free-cooling s’impose comme une technologie clé pour réduire les coûts et les émissions carbone. Couplé à d’autres solutions innovantes, comme les systèmes de gestion technique du bâtiment (GTB) ou les énergies renouvelables. En intégrant cette technologie dans leurs infrastructures, les entreprises et les collectivités peuvent non seulement réduire leur empreinte énergétique, mais aussi contribuer à la transition vers des bâtiments plus respectueux de l’environnement.

Que ce soit pour refroidir un centre de données, des bureaux ou des process industriels, le free-cooling mérite d’être exploré et adopté. Une démarche gagnante, à la fois pour la planète et pour les budgets énergétiques.

 

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