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En Belgique, la transition énergétique est une responsabilité partagée… et une opportunité à saisir ! Flandre, Wallonie, Bruxelles-Capitale : chaque région déploie ses propres instruments pour stimuler la production d’énergie renouvelable et réduire durablement les émissions de gaz à effet de serre.

À Bruxelles, le certificat vert s’impose comme un levier économique majeur pour encourager les installations solaires et accompagner la sortie progressive des énergies fossiles. Ce dispositif, piloté par le régulateur Brugel, permet aux Bruxellois de valoriser leur énergie verte tout en allégeant leur facture.

Découvrez dans cet article comment bénéficier du certificat vert Bruxelles, quelles sont les conditions d’octroi, les nouveautés réglementaires et comment les entreprises peuvent obtenir un meilleur retour sur investissement grâce à une gestion intelligente de la production d’énergie.

Qu’est-ce qu’un certificat vert à Bruxelles ?

La transition énergétique européenne fixe un objectif ambitieux : dans le secteur du bâtiment, l’objectif indicatif pour la part des énergies renouvelables est de 49 % d’ici 2030, selon la Directive (UE) 2023/1791. Pour atteindre cette ambition, chaque État et chaque région met en place des mécanismes incitatifs adaptés à son contexte.

À Bruxelles, cet objectif se traduit notamment par le certificat vert, un outil clé de valorisation de la production d’énergie renouvelable. Un certificat vert est attribué pour chaque MWh d’électricité verte produit par une installation reconnue par Brugel, le régulateur bruxellois.

Avant l’octroi, la production d’électricité verte est d’abord vérifiée par Sibelga, le gestionnaire des réseaux bruxellois, qui contrôle les relevés de production et les transmet à BRUGEL pour validation.

Chaque titre atteste de la contribution de l’installation à la réduction des émissions de CO₂ et peut être vendu sur le marché. Un certificat est octroyé pour chaque 217 kg de CO₂ évités !

Le régulateur joue un rôle central dans le dispositif :

  • il calcule et octroie les certificats ;
  • il gère les transactions sur le marché ;
  • il supervise le retour quota imposé aux fournisseurs d’énergie.

Les fournisseurs d’énergie sont en effet tenus de racheter chaque année un nombre défini de certificats afin de respecter leurs quotas, garantissant ainsi la stabilité du système. Quant aux propriétaires de panneaux photovoltaïques, ils peuvent aussi revendre le surplus d’énergie injecté dans le réseau à l’un des fournisseurs actifs sur le marché bruxellois.

Mécanisme des certificats verts à Bruxelles

Comment se développe la production d’énergie verte à Bruxelles ?

La production d’énergie verte désigne toute électricité issue de sources renouvelables, comme le soleil, le vent, la biomasse ou la géothermie.
Contrairement aux énergies fossiles, ces sources ne s’épuisent pas et ne génèrent pas de gaz à effet de serre lors de leur production d’énergie.

À Bruxelles, la production d’énergie renouvelable provient surtout des installations photovoltaïques et, dans une moindre mesure, de la cogénération notamment pour les immeubles de bureaux.

L’électricité produite localement est injectée sur le réseau et valorisée grâce au mécanisme des certificats verts, qui récompense les producteurs pour leur contribution à la transition énergétique.

En choisissant une énergie verte, les Bruxellois soutiennent le développement d’une production locale et durable, tout en réduisant leur dépendance aux fournisseurs d’énergie classiques. Ce modèle renforce la sécurité d’approvisionnement, stimule l’investissement dans les installations propres et favorise un marché plus équilibré et respectueux du climat.

Comment fonctionne le système du certificat vert Bruxelles ?

Le système des certificats verts repose sur un équilibre simple entre production, obligation et régulation.
Il garantit que chaque kilowattheure d’électricité verte produit à Bruxelles trouve sa place dans le réseau et bénéficie d’un soutien financier transparent.

  • Les producteurs reçoivent des certificats en fonction de la quantité d’énergie renouvelable qu’ils produisent.
  • Les fournisseurs d’énergie doivent, chaque année, remettre un certain nombre de certificats (appelé quota) pour prouver qu’ils soutiennent la production locale.
  • Pour y parvenir, ils achètent ces certificats aux producteurs ou via le marché.
  • Le coût de cette obligation est ensuite répercuté sur les consommateurs finaux, via la facture d’électricité.

Ainsi, le système crée une chaîne vertueuse : les producteurs sont récompensés pour leurs efforts, les fournisseurs contribuent à la transition énergétique, et la Région s’assure que chaque acteur participe à la réduction des émissions.

Comment vendre ses certificats verts à Bruxelles ?

Une fois vos certificats verts obtenus, vous pouvez les vendre sur le marché bruxellois afin de valoriser votre production d’énergie renouvelable.
Cette démarche se déroule en deux étapes, auprès de Sibelga puis de Brugel.

  1. Sibelga – Rendez-vous sur greenmeter.sibelga.be, effectuez votre relevé d’index et validez votre production d’énergie.
    Cette étape permet la réception de vos certificats verts délivrés par Brugel.
  2. Brugel – Consulter la liste des acheteurs agréés pour comparer les offres et vendre vos certificats sur le marché.

Ce processus encadré par le régulateur assure des transactions fiables et une valorisation équitable de votre production d’énergie renouvelable.

Certificat vert Bruxelles : Quelles nouveautés réglementaires pour 2026 ?

Le dispositif du certificat vert à bruxelles continue d’évoluer pour s’adapter à la réalité du marché de l’énergie et au développement rapide de la production d’énergie renouvelable.

En 2026, la principale nouveauté concernera la mise à jour des coefficients multiplicateurs, utilisés pour calculer le nombre de certificats verts octroyés aux nouvelles installations photovoltaïques. Sur la base de la Proposition 36 de Brugel, le Ministre de l’Énergie a validé de nouveaux taux d’octrois, destinés à ajuster le niveau de soutien à la baisse du coût des équipements solaires tout en maintenant une rentabilité suffisante pour les producteurs. Ces ajustements visent à garantir un mécanisme des certificats verts stable, équilibré et cohérent avec les ambitions de la région en matière d’énergie renouvelable.

Ces nouveaux coefficients, publiés au Moniteur belge le 2 octobre 2025, s’appliqueront aux installations mises en service à partir du 1er avril 2026. Ils visent à maintenir un temps de retour sur investissement d’environ sept ans, en tenant compte de la baisse du coût des installations photovoltaïques, de la hausse du prix de l’électricité et des nouveaux taux d’autoconsommation.

Bon à savoir💡 Les installations intégrées au bâtiment (BIPV) conservent quant à elles leurs niveaux de soutien actuels.

Nouveaux taux d’octroi des certificats verts Bruxelles

Les nouveaux taux d’octroi pour le photovoltaïque à Bruxelles

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