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Pour favoriser la conservation préventive dans un musée, il est essentiel de porter une attention toute particulière au suivi climatique. En effet, une hygrométrie et une température inadaptées peuvent être à la base de la dégradation des œuvres. Alors, comment faciliter le suivi des données climatiques dans un musée ?
Dans un musée, la conservation préventive consiste à mettre en œuvre des actions qui permettent de prévenir et limiter la dégradation des œuvres. Pour cela, le personnel du musée doit s’assurer quotidiennement du respect des conditions relatives à la bonne conservation des œuvres (inspection des collections, des conditions d’exposition, du transport, du stockage…). Cela passe aussi nécessairement par le contrôle et le suivi les conditions sanitaires, environnementales et climatiques.
Le suivi des conditions climatiques des différentes pièces du musée (espaces d’exposition, réserves, salle de restauration ou de préparation, inventaire…) permet donc de limiter la dégradation des œuvres. Le traitement de l’humidité, de la température et de la qualité de l’air sont donc essentiels.
En effet, la prise en compte de ces 3 éléments est incontournable dans la mise en œuvre d’actions de conservation préventive dans un musée. Outre leurs impacts directs sur les œuvres, ces facteurs sont propices au développement d’autres dommages, tels que les infestations d’insectes ou l’apparition de moisissures, ayant des conséquences irréversibles sur les collections.
Bien que les conditions climatiques dépendent des matériaux et des types d’œuvres conservés, ainsi que des spécificités inhérentes au bâtiment (implantation, matériaux de construction utilisés, climat extérieur…), les règles de conservation sont généralement les suivantes.
L’hygrométrie est la donnée la plus importante à maîtriser quand on souhaite assurer la conservation d’œuvres d’art. Idéalement, le taux d’humidité dans un musée doit se situer entre 45 et 55 % et les fluctuations d’humidité relative ne doivent pas dépasser 2 %.
En effet, un grand nombre d’œuvres sont constituées de matériaux organiques (sculptures en bois, peintures sur toile, parchemins, textiles…). Ces matières étant hygroscopiques (elles ont tendance à absorber l’humidité de l’air), les variations relatives à l’humidité des pièces peuvent avoir de graves conséquences sur les collections (cassures, déformations, corrosion des métaux…).
Dans la plupart des cas, la température idéale des pièces accueillant les œuvres doit être comprise entre 21 et 22°C. Là encore, la variation de la température doit être limitée au maximum, car elle a une influence directe sur les variations d’humidité relative.
Aussi, une température trop élevée ou trop basse peut entraîner des réactions chimiques pouvant affecter la conservation de certaines œuvres, voire même dégrader certains matériaux sensibles aux variations de température.
Le contrôle du climat dans un musée implique ainsi de rassembler un grand nombre d’éléments :
La plupart du temps, dans les musées, l’air est traité (chauffé, refroidi, déshumidifié, humidifié…) à l’aide de centrales de traitement de l’air (CTA). Ces systèmes, entièrement centralisés, permettent de préparer l’air, pour assurer le respect des consignes de température et d’hygrométrie, avant de l’introduire dans les différentes pièces du musée. Cependant, il est à noter que leur utilisation requiert une maintenance quasi permanente. En effet, la moindre panne de l’un de ses composants (moteur, automate, sonde de régulation…) peut avoir des répercussions immédiates et irrémédiables sur les collections.
Il existe aujourd’hui des solutions intelligentes et intuitives qui permettent d’assurer le suivi et le contrôle des conditions climatiques de chacune des pièces du musée.
Pour assurer la conservation préventive dans les musées, le groupe setec a mis au point la solution advizeo. Grâce à des capteurs connectés et une application dédiée, advizeo permet de :
De plus, les Energy Managers d’advizeo sont disponibles pour accompagner le personnel du musée tout au long de la mise en œuvre des actions qui visent à faciliter le traitement climatique du site et réaliser des économies d’énergie.
L’exemple d’une tuile dans advizeo qui assure un suivi historisé et en temps-réel des conditions climatiques ambiantes (température et humidité) au sein d’un musée
Le système d’alertes au sein de l’application nous permet de limiter le risque de détérioration des œuvres conservées et d’assurer une température et une hygrométrie ambiantes optimales aux prêteurs d’œuvre. Ceci, tout en maîtrisant nos dépenses énergétiques.
Thomas TRABBIA, Responsable des grands travaux techniques Centre Pompidou
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