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Le 1er janvier 2012, l’article L125-9, annexe de la loi Grenelle II, a été voté. Cette dernière oblige les propriétaires et locataires de locaux commerciaux et de bureaux de plus de 2000m2 à produire une annexe environnementale, autrement appelée bail vert. Ce bail vert s’inscrit dans l’objectif qui visait à réduire de 38% les consommations énergétiques des bâtiments d’ici 2020. C’est une des mesures phares de la loi Grenelle ll.
L’objectif du bail vert est de définir un cadre pour le propriétaire et le locataire d’un bâtiment afin de réaliser des économies d’énergie. L’article L125-9 du code de l’environnement oblige le locataire et le bailleur à communiquer “mutuellement toutes les informations utiles relatives aux consommations énergétiques des locaux loués”.
Depuis le 14 juillet 2013, date à laquelle la loi est entrée en application, tous les baux nouvellement conclus et baux en cours se doivent de comprendre une annexe environnementale. Les parties prenantes doivent établir entre elles une relation basée sur un engagement mutuel visant à communiquer à propos des caractéristiques et de l’état des systèmes de leurs bâtiments ainsi que sur les consommations énergétiques. L’objectif est ainsi de dresser de façon commune un bilan de performance énergétique du bâtiment en question, puis de définir un plan d’actions pour l’améliorer.
Du logement au lieu de travail en passant par les transports, nous passons approximativement plus de 80% de notre temps dans des lieux clos. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’air n’y est pas toujours de bonne qualité, pouvant parfois être plus toxique que l’air extérieur, lui-même déjà souvent très pollué notamment dans les agglomérations.
Cet air de mauvaise qualité est dû à divers facteurs venant altérer la qualité globale de l’air intérieur. Les produits d’entretien, les machines électroniques tels que les ordinateurs ou les imprimantes ou encore la simple activité humaine réduisent fortement la qualité de l’air dans les bureaux. Certains éléments présents dans l’air sont même connus pour accentuer les maladies respiratoires comme l’asthme voire être cancérigènes à plus long terme.
Il a d’ailleurs été scientifiquement prouvé qu’une mauvaise qualité d’air favorisait l’émergence de maux de tête, de fatigue, d’irritation du nez, de la gorge et des yeux, de vertiges ou encore de manifestations allergiques. A l’inverse, on note également qu’un air de bonne qualité a des effets positifs sur la concentration des employés, le taux de présentéisme et le bien-être au travail. Pour ces raisons, la qualité de l’air dans les bâtiments tertiaires est un réel sujet d’envergure pour les politiques de QVT (qualité de vie au travail) dans le cadre d’actions inhérentes à la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise.
L’objectif du bail vert est de définir un cadre propice aux économies d’énergie tant pour le bailleur que pour son locataire.
En ce sens, une telle démarche vise à valoriser les actions positives en faveur de l’environnement et ainsi alimenter une prise de conscience générale. Effectivement, bien qu’il n’y ait pas de sanction prévue si les objectifs d’économies d’énergie fixés ne sont pas atteints, les parties prenantes se retrouvent contractuellement liées. Elles deviennent ainsi davantage enclines à mettre en place les actions destinées à permettre des économies d’énergie.
L’annexe environnementale a aussi pour intérêt d’accroître considérablement la valeur d’un bâtiment, par rapport à d’autres locaux potentiellement moins vertueux d’un point de vue respect environnemental. Le bailleur peut profiter d’une augmentation de la valeur verte de son bien et ainsi espérer une meilleure rentabilité à la revente. Le locataire, s’il respecte les conditions définies par le bail vert, pourra quant à lui payer moins de charges liées aux consommations d’eau, d’électricité et de gaz. Suivant son activité, il pourra également communiquer sur les économies d’énergie réalisées. Le bail vert peut également apparaître comme un outil marketing, tant pour l’exploitant que pour le propriétaire du bâtiment.
Il faut savoir que le bail vert n’a pas forcément pour vocation d’imposer de gros travaux aux parties prenantes. Dans certains bâtiments, il est possible de réaliser jusqu’à 25% d’économies d’énergie sans nécessiter d’investissements lourds.
Assurément, il existe des solutions d’intelligence énergétique (à destination notamment des secteurs tertiaire et retail), basées sur les technologies de l’IoT : des objets connectés télérelèvent les données de consommations énergétiques à périodicités constantes. Les données transitent via le réseau LoRa directement sur une application : le locataire et le propriétaire sont avertis en temps réel en cas de dépassement de seuils, définis par des algorithmes Big Data. Ces derniers peuvent agir en conséquence et ainsi limiter le risque de surconsommations énergétiques en période d’occupation (fuite d’eau par exemple), comme en période d’inoccupation (lumière restées allumées la nuit par exemple).
De plus, propriétaires et locataires peuvent choisir d’être accompagnés par des energy managers expérimentés, certifiés CMVP et ISO 50001. Ces derniers auditent le bâtiment et définissent un plan d’actions d’amélioration visant à accroître la performance énergétique des locaux. Ces actions ont pour finalité de réaliser jusqu’à 25% d’économies d’énergie sans nécessiter de gros travaux pour les parties prenantes du bail vert. Ces derniers peuvent ainsi accroître la performance énergétique de leur bâtiment, limiter leur impact sur l’environnement et faire des économies financières.
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