Que faire après un contrôle positif à la légionelle ?

Energy management
30 mars 2020
advizeo
controle positif légionelle

Un contrôle positif à la légionelle peut s’avérer dangereux pour les occupants d’un bâtiment ; et peut porter atteinte directement à l’image d’une entreprise ou d’une collectivité.
La légionelle est une bactérie qui se développe dans les réseaux d’eau chaude sanitaire lorsque la température de celle-ci est comprise entre 25°C et 45°C. En cas d’inhalation par des personnes trop sensibles (enfants, personnes malades, personnes âgées…), elle peut s’avérer mortelle.

 

La réglementation impose un encadrement précis pour limiter le risque légionelles dans les réseaux d’ECS des établissements recevant du public, comme les EHPAD notamment. L’arrêté du 1er février 2010 encadre précisément le risque légionelles.

 

Pour autant, les contrôles positifs à la légionelles sont monnaie courante dans les établissements recevant du public. Dans cette situation, il convient d’agir au plus vite pour absolument limiter la contamination des occupants.

Comment réagir face à un contrôle positif à la légionelles dans son bâtiment ?

 

L’arrêté du 1er février relatif au suivi du risque légionelles dans les ERP stipule que des mesures de la quantité de légionelles par litre d’eau doivent être réalisées à périodicité constante. Le nombre de légionelles par litre d’eau doit être inférieur à 1000 unités formant colonie à chaque point d’usage à risque. Lorsque ce seuil est dépassé, les responsables d’exploitation se doivent de mettre en place des actions pour neutraliser ces bactéries dans les réseaux d’ECS.

 

Effectivement, ces derniers doivent tout d’abord comprendre la source de contamination. La température de l’eau peut être insuffisante dû à l’état d’usure des installations. Dans ces cas, il convient de remplacer dans les plus brefs délais l’ensemble des installations trop vétustes, portant atteinte à la qualité de l’eau.

 

Si la contamination de l’eau ne vient pas directement des installations, il convient alors de mettre en place des actions de désinfection de l’eau. Auquel cas, deux méthodes sont envisageables. Le responsable technique peut mettre en œuvre un choc chloré, soit l’hyperchloration de l’eau pendant une période donnée. Il peut également opter pour la méthode du choc thermique. Dans ce cas, la température des réseaux d’ECS d’un bâtiment est élevée à plus de 70°C au niveau de tous les points d’usage à risque, puis évacuée par les différents points d’eau du bâtiment pendant environ 30 minutes.

 

L’objectif de ces méthodes est d’éliminer les légionelles des réseaux d’eau chaude sanitaire. Pour autant, il s’agit d’actions court-termistes qui ne permettent pas de respecter la réglementation légionelles en vigueur de façon durable. Pour respecter les règles imposées par l’arrêté du 1er février 2010, les exploitants doivent mettre en place des systèmes de suivi de la qualité de l’ECS plus durables.

Comment limiter le risque de prolifération des légionelles dans les réseaux d’ECS ?

 

L’arrêté du 1er février relatif au suivi du risque légionelles dans les ERP stipule que des mesures de la quantité de légionelles par litre d’eau doivent être réalisées à périodicité constante. Le nombre de légionelles par litre d’eau doit être inférieur à 1000 unités formant colonie à chaque point d’usage à risque. Lorsque ce seuil est dépassé, les responsables d’exploitation se doivent de mettre en place des actions pour neutraliser ces bactéries dans les réseaux d’ECS.

 

Effectivement, ces derniers doivent tout d’abord comprendre la source de contamination. La température de l’eau peut être insuffisante dû à l’état d’usure des installations. Dans ces cas, il convient de remplacer dans les plus brefs délais l’ensemble des installations trop vétustes, portant atteinte à la qualité de l’eau.

 

Si la contamination de l’eau ne vient pas directement des installations, il convient alors de mettre en place des actions de désinfection de l’eau. Auquel cas, deux méthodes sont envisageables. Le responsable technique peut mettre en œuvre un choc chloré, soit l’hyperchloration de l’eau pendant une période donnée. Il peut également opter pour la méthode du choc thermique. Dans ce cas, la température des réseaux d’ECS d’un bâtiment est élevée à plus de 70°C au niveau de tous les points d’usage à risque, puis évacuée par les différents points d’eau du bâtiment pendant environ 30 minutes.

 

L’objectif de ces méthodes est d’éliminer les légionelles des réseaux d’eau chaude sanitaire. Pour autant, il s’agit d’actions court-termistes qui ne permettent pas de respecter la réglementation légionelles en vigueur de façon durable. Pour respecter les règles imposées par l’arrêté du 1er février 2010, les exploitants doivent mettre en place des systèmes de suivi de la qualité de l’ECS plus durables.

Comment limiter le risque de prolifération des légionelles dans les réseaux d’ECS ?

 

Le facteur qui influence le plus la prolifération des légionelles c’est la température des réseaux d’eau chaude sanitaire. Une eau comprise entre 25°C et 45°C accroît considérablement le développement de ces bactéries. La chute des températures dans les réseaux d’ECS peut être due à la stagnation de l’eau dans les points de tirage refermés (nommés bras morts), l’absence continue des occupants qui limite le tirage d’eau (période de vacances…), la présence de tartre ou de dépôts, etc.

 

Surveiller la température de l’eau chaude sanitaire peut aider, de façon continue, à limiter le risque de développement des légionelles et ainsi ne pas avoir à faire face à un contrôle positif à la légionelle dans les réseaux d’ECS.

 

Il existe aujourd’hui des solutions métiers permettant de monitorer en temps réel les réseaux d’ECS de tous les bâtiments d’un parc immobilier. Assurément, des objets connectés sont installés pour suivre les températures à chaque point d’usage à risque défini en amont. Ces données de température transitent via le réseau LoRa dédié aux objets connectés directement sur une application de monitoring énergétique.

 

A partir de cette application, l’exploitant et ses utilisateurs délégués responsables des différents sites du parc, sont alertés lorsque la température des réseaux d’ECS d’un site passe sous les 45°C et présente donc un risque de prolifération accru. Des energy managers peuvent également accompagner l’exploitant dans l’amélioration du confort et de l’hygiène de ses bâtiments. En effet, après un audit pour analyser et comprendre le fonctionnement énergétique du bâtiment et avoir une visibilité précise sur l’état de l’existant, ces derniers proposent un plan d’actions d’amélioration. Ces actions auront pour finalité d’améliorer l’état des installations techniques et de mettre en place une meilleure gestion.

 

Ainsi, ces solutions intelligentes visent à limiter considérablement le risque de contrôle positif à la légionelle dans les réseaux d’eau chaude sanitaire des bâtiments.

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La légionelle est une bactérie qui se développe dans les réseaux d’eau chaude sanitaire (ECS) lorsque la température de l’eau est comprise entre 25 et 45°C. Elle est la source d’une maladie, potentiellement mortelle, nommée légionellose.

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