Capteurs CO2 : des solutions pour les collectivités et les entreprises

Smart building - BACS
3 décembre 2021
advizeo

Une étude menée par l’Observatoire de la Qualité de l’Air en 2015 expose que l’air intérieur serait 5 à 7 fois plus pollué que l’air extérieur. Le Ministère de la Transition Écologique affirme que « nous passons plus de 80% de notre temps dans des lieux clos et l’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité.»

La qualité de l’air que nous respirons peut avoir des effets sur la santé et le bien-être, ​de la simple gêne jusqu’à l’apparition ou l’aggravation de pathologies aiguës ou chroniques telles que les allergies respiratoires, l’asthme, les cancers, etc. A contrario, une bonne qualité de l’air à l’intérieur d’un bâtiment a un effet positif démontré sur le taux d’absentéisme, la concentration et le bien-être des occupants.

 

 

Contexte sanitaire COVID-19 et qualité de l’air intérieur

 

 

Surveiller la qualité de l’air d’une pièce est devenu essentiel pour limiter la propagation du COVID-19 dans les espaces de travail et les établissements rassemblant du public : centres commerciaux, enseignement public et privé. L’aération des espaces est une des mesures conseillées pour diluer les particules qui restent en suspension dans l’air.  Cependant, cette mesure n’est pas suffisante pour veiller à la santé des occupants du bâtiment.

 

Avec la crise du COVID-19, la qualité de l’air est devenue prioritaire. En effet, le virus se transmet notamment par la projection d’aérosols de très petite taille, émis en parlant ou en respirant et qui se mélangent à l’air ambiant.

 

 

 

Écoles, collèges, lycées : le protocole sanitaire recommande la mesure de la qualité d’air intérieur

 

Pour l’année scolaire 2021-2022, le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports a mis en place un protocole sanitaire dans les écoles et les établissements scolaires afin de limiter la propagation du COVID-19.

 

Celui-ci prévoit notamment l’aération et la ventilation des locaux et recommande la mesure de la concentration en CO2 à l’aide de capteurs. En effet, ces capteurs mobiles permettent de déterminer la fréquence d’aération nécessaire pour chaque local, et de contrôler le bon fonctionnement de la ventilation mécanique dans les bâtiments où l’ouverture des ouvrants est déconseillée voire impossible.

 

 

Et pour la qualité d’air des bureaux d’entreprises ?
Des recommandations similaires

 
En novembre 2021 et suite à une 5ème vague de Covid en France, le Ministère du Travail a publié une nouvelle version du protocole sanitaire en entreprises “Mesures de protections des salariés”.
 
Un des points principaux relève de la qualité de l’air et de la ventilation des locaux. Il est demandé à chaque employeur de mesurer la bonne qualité de l’air et s’assurer que le taux de Dioxyde de Carbone dans l’air n’est pas supérieur à 800ppm. Au-delà d’une nette amélioration de la qualité de vie des utilisateurs des locaux, mesurer l’air permettrait également de limiter la propagation de virus aéroporté comme le Covid.
 

Pour rappel, la surveillance de la qualité de l’air intérieur (QAI) dans certains Etablissements Recevant du Public (ERP)est une obligation réglementaire depuis 2010. Cette réglementation est entrée en vigueur :

– Au 1er janvier 2018 pour les établissements d’accueil collectifs d’enfants de moins de 6 ans (les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les crèches) ;

– Au 1er janvier 2020 pour les établissements d’enseignement ou de formation professionnelle du second degré (collèges et lycées) et accueils de loisirs (cf. encadré)

– À compter du 1er janvier 2023, le reste des établissements recevant du public sera également concerné par cette réglementation.

 

Tous les 7 ans, le dispositif encadrant la surveillance de la qualité de l’air intérieur, impose au propriétaire ou au exploitant de réaliser dans ses établissements :

Une évaluation des moyens d’aération de l’établissement : vérification de l’opérabilité des fenêtres donnant sur l’extérieur ; contrôle des bouches ou grilles d’aération existantes. Cette évaluation peut être effectuée par les services techniques de l’établissement.  Si une anomalie est constatée, elle devra être signalée.

 

Et au choix :

 

Une évaluation des polluants réglementés tels que le formaldéhyde, le benzène, le dioxyde de carbone et dans certains cas le tétrachloroéthylène (ou percholoréthylène) : soit à travers la réalisation de campagnes de mesures des polluants par des organismes accrédités selon le référentiel LAB REF 303.

 

La mise en œuvre d’un programme d’actions de prévention dans l’établissement : à travers l’amélioration des conditions de renouvellement de l’air, du  choix de produits moins émissifs, notamment les produits d’entretien au quotidien mais aussi les produits de décoration (peinture, revêtements de sol…) en cas de travaux.

Des informations et outils complémentaires sont disponibles sur le site du Ministère de la transition écologique.

 

Il est fortement conseillé qu’un référent soit identifié par le propriétaire ou exploitant, qui peut être :

– la collectivité (commune) ou organisme privé pour les crèches et écoles du premier degré ;

-la collectivité gérante (département, région) ou organismes privés en lien permanent avec le chef de l’établissement pour les écoles du second degré.

Ce référent pourrait notamment être formé à la gestion de la qualité de l’air intérieur.

 

Comment mesurer la qualité de l’air intérieur ?

 

Pour garantir la santé ainsi que le confort des occupants de vos établissements, il existe des capteurs permettant de mesurer les taux de dioxyde de carbone (CO2), des particules fines et de composés organiques volatils (COV) des espaces dans lesquels ils sont placés.

 

Le taux de dioxyde de carbone (CO2) est un indicateur de l’air intérieur. Plus la concentration de CO2 est élevée, plus l’air est confiné.

 

La mesure du CO2 est donc importante dans une logique de vérification du bon renouvellement de l’air.

Dans le contexte sanitaire lié à la Covid-19, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) a recommandé une valeur seuil cible de 800 ppm (parties par million) de concentrations de CO2 « afin d’améliorer l’élimination des aérosols viraux par un renouvellement d’air plus élevé des locaux », dans les établissements recevant du public (ERP).

 

Des capteurs CO2 et une plateforme logicielle de monitoring pour le suivi temps réel de la qualité d’air

 

Advizeo propose le déploiement de capteurs CO2 sans fil, communicant par le protocole bas débit LoRaWAN et permettant de suivre les données liées à la qualité de l’air intérieur des bâtiments. Ces capteurs sont simples, économiques et rapides à installer, ce qui les rend particulièrement adaptés aux établissements recevant du public (ERP).

 

Avec un seul capteur, vous pouvez connaître en temps réel : la température, la luminosité, le taux de CO2 et d’hygrométrie (pour vous aider à calculer le pourcentage d’humidité qui est dans l’air).

Il permet également de détecter la présence / passage des occupants dans la pièce.

 

Vous pouvez ensuite retrouver toutes ces données directement sur la plateforme de monitoring advizeo et garder un registre historique.

 

Notre plateforme advizeo vous envoie des alertes lorsque des seuils critiques sont atteints; les responsables techniques du bâtiment peuvent dès lors agir en conséquence, mettre en place des actions instantanées pour améliorer la qualité de l’air intérieur.

 

Il est également possible de faire appel à nos ingénieurs en efficacité énergétique expérimentés, certifiés CMVP et ISO 50001, pour obtenir un plan d’action d’amélioration de la qualité de l’air et du confort thermique de vos bâtiments.

 

Enfin, ces capteurs permettent de veiller à la santé et au confort des occupants du bâtiment, pour préparer au mieux le retour aux bureaux et aux établissements d’enseignement.

 

Tableau de bord capteur advizeo

Vous souhaitez équiper vos bâtiments avec des capteurs CO2 de qualité d’air ?

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